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La capacité des forêts à fournir une large gamme de services écosystémiques est mise à mal dans le contexte actuel de changement climatique, qui implique un accroissement de régimes – imbriqués – de perturbations, naturelles ou liées aux activités humaines.

Pour limiter les impacts négatifs de la spécialisation des systèmes agricoles et l’intensification des pratiques, des études se développent sur la reconnexion entre les productions animales et les productions végétales à l’échelle du territoire.

Les systèmes agricoles et alimentaires (SAAs) font face à des risques climatiques croissants, au déclin de la biodiversité qui engendre des risques biotiques multiples, et à la redéfinition des rapports entre sociétés humaines et non-humaines dans un contexte de risques sanitaires accrus.

En France, l’année 2022 a été marquée par une sécheresse exceptionnelle, suivie d’étiages sévères dans les rivières à partir du printemps et de grands feux de forêt dans des zones habituellement peu touchées en été.

Le concept de risque présente des acceptations différentes, conduisant à des besoins renouvelés de glossaires.

Les enjeux agricoles sont particulièrement soumis aux changements climatiques mais aussi à d’autres changements de type sociétaux et économiques (évolution de la demande des consommateurs, normes environnementales, évolution des coûts des intrants) qui les incitent à s’inscrire dans des trajectoires d’adaptation, de transition voire de transformation.

La mise en gestion d’un risque sanitaire (pandémie, épizootie, épiphytie) révèle, à l’échelle des acteurs aux prises avec ces situations, un monde complexe, constitué de multiples risques étroitement reliés, qu’ils soient d’ordre sanitaires (ex : impact de la crise Covid sur la prise en charge d’autres risques), ou non (pertes de marchés, de biodiversité, risques organisationnels, politiques,…).