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Contexte et enjeux

Cependant, la caractérisation de la vulnérabilité de ces systèmes dans un contexte multi-risques fait l’objet de peu de travaux scientifiques, en particulier dans les pays à haut revenus où les systèmes ont fortement évolués sur les 50 dernières années.
Les systèmes coopératifs viticoles sont soumis à des contraintes de long terme en lien ou non avec le changement climatique, qui les incitent à une évolution « transitionnelle », en terme de pratiques et d'organisation. Ils sont également exposés à de nombreux aléas de nature hydro-climatiques, dont les conséquences sont le fruit de processus autant physiques qu'organisationnels. La vulnérabilité à chacun de ces aléas est à ce jour partiellement établie. Les
interactions entre ces risques tout comme les implications des évolutions transitionnelles ne sont pas traitées à ce jour.

Objectifs

L'objectif du consortium COOPIX est de poser la problématique dans un cadre multi-risques, issu d'un positionnement théorique confronté avec des expériences de terrain. Les attendus du projet sont la constitution d'un consortium autour de cette problématique, l'identification des verrous scientifiques, une proposition de recherche de type ANR pour contribuer à les lever.
L’objectif du consortium COOPIX est de contribuer à la caractérisation de la vulnérabilité des systèmes économiques complexes dans un contexte à la fois multi-risques et de transition. Pour ce faire, à travers une série de séminaires, il est envisagé de mettre en place un cadre conceptuel commun dans l’optique de monter un projet de recherche sur un ou plusieurs cas d’étude. En particulier, nous proposons de s’appuyer sur les expertises scientifiques des différents participants et d’en explorer la complémentarité sur un cas d’application jugé comme particulièrement fécond, celui des caves coopératives viticoles. Le choix de ce cas d’application repose sur des travaux antérieurs à la fois empiriques et de modélisation dans le cadre de différents projets, en particulier le projet RETINA (Moatty A et al, 2017).

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Partenaires hors INRAE