Transition & risques émergents

Les vignobles français, piliers économiques et culturels, sont fortement exposés aux risques climatiques et aux évolutions du marché, rendant leur adaptation complexe et incertaine. Le projet COOPIX a pour objectif d’évaluer cette exposition tout en renforçant les partenariats avec les coopératives et en proposant un cadre conceptuel pour analyser leurs vulnérabilité et leurs capacités d’adaptation. Pour ce faire, il combine exploitation de données, suivi de terrain et développement d’outils destinés à soutenir la prise de décision face à des risques multiples.

S’appuyant sur une approche "One Health", ce projet étudie le déploiement des Solutions fondées sur la Nature (SfN) en zone urbaine. L'adoption de telles solutions n'est cependant pas sans poser des contraintes en termes de réservoirs d'agents pathogènes (tiques, moustiques, rongeurs...). La méthode sera appliquée à deux sites pilotes, à Lyon et Marseille, en évaluant les vecteurs et agents pathogènes tels que tiques, rongeurs et moustiques, et pourra ensuite être généralisée à d’autres sites.

La capacité des forêts à fournir une large gamme de services écosystémiques est mise à mal dans le contexte actuel de changement climatique, qui implique un accroissement de régimes – imbriqués – de perturbations, naturelles ou liées aux activités humaines.

Pour limiter les impacts négatifs de la spécialisation des systèmes agricoles et l’intensification des pratiques, des études se développent sur la reconnexion entre les productions animales et les productions végétales à l’échelle du territoire.

Les enjeux agricoles sont particulièrement soumis aux changements climatiques mais aussi à d’autres changements de type sociétaux et économiques (évolution de la demande des consommateurs, normes environnementales, évolution des coûts des intrants) qui les incitent à s’inscrire dans des trajectoires d’adaptation, de transition voire de transformation.